La part de marché du Web dans les investissements médias des annonceurs atteint 10,1 % en France

La croissance des recettes publicitaires d'Internet ne se dément toujours pas. Selon l'étude conjointe de l'IAB France (Interactive Advertising Bureau) et l'institut TNS Media Intelligence, le Web a d'ailleurs été le seul média à réellement profiter en 2006 du rebond des investissements en communication des annonceurs. Alors que l'ensemble des investissements plurimédias (21,2 milliards d'euros bruts) a augmenté de 10,7 % l'année dernière, Internet affiche une croissance de 48,2 %, pour passer désormais la barre des 2 milliards d'euros bruts (2,184 milliards), hors négociations des tarifs. La Toile augmente ainsi significativement sa part de marché (+ 2 points), qui atteint 10,1 %.

Il s'agit de l'une des plus fortes croissances des dépenses en Europe, derrière l'Allemagne (+ 65 %) mais devant l'Italie (+45 %), le Royaume-Uni (+ 37 %) et l'Espagne (+ 28 %). Le nombre d'annonceurs actifs sur les 363 sites pris en compte dans l'étude passe de 1 436 en 2005 à 1 828 en 2006 à périmètre constant, soit une hausse de 27 %.

« Une croissance qui témoigne du début de maturité du média, souligne Jérôme de Labriffe, le président de l'IAB France. Il est désormais bien intégré dans les stratégies de communication plurimédias des annonceurs. » Pour preuve, l'IAB et TNS MI révèlent que trois quarts des annonceurs qui sont présents sur Internet le sont aussi sur d'autres médias. De même, cette enquête réalisée auprès de trente-six régies publicitaires note un référencement de plus en plus élevé du Web, supérieur à celui de la télévision : le taux de présence des annonceurs par média est de 8 % pour ce média alors qu'il est de 6 % pour la télévision.

Concernant les premières catégories de sites, leurs poids respectifs dans les recettes d'Internet montrent une plus grande diversité des plans médias. Les portails et moteurs de recherche représentent ainsi 22,7 % des recettes du Web. Suivent les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) avec 21,9 %, les sites d'information et d'actualité (15,6 %), puis les sites de musique, les annuaires et les sites féminins.

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